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Anoszia

Héraldique du duc Oschide d'Anoszia

Lancrais

Héraldique de la duchesse Méliane de Lancrais

Quand le luxe outrancier d’une cour fantasque côtoie les grandes corporations de tisserands et les propriétaires terriens, il s’en dégage une saveur exquise de mensonges et tromperies où chacun désire tirer la couverture à lui. Pour parader et démontrer sa puissance, chacun tend à s’arroger les services des artistes les plus talentueux de la Péninsule pour flatter son ego en portrait, sculpture ou animer sa cour des chants des bardes et spectacles des saltimbanques les plus innovants, se déroulant jusqu’à fort tard à la faveur du doux climat du sud. Dans cette débauche a récemment débarqué une jeune duchesse, Méliane de Lancrais, qui épousa un ancien capitaine de l'armée royale, Oschide d'Anoszia. Perdue dans les frasques de sa cour, elle cherche à l’assagir et l’orienter vers plus de retenue. Si l’excès jusqu’à lors était de mise, la nouvelle ère se dirige vers la recherche du rayonnement par le savoir et le bien-être du peuple. Naturellement, le changement ne se fera pas sans heurt.

LANGEHACK

Situé au centre est de la Péninsule, entouré à l’ouest par les terres vassales de Merval, Missède et Scylla, le duché offre toutes ses autres façades à la Mer Olienne. Or si cette position géographique laissait présager un fourmillement de ports et de navires, les hautes falaises bordant son littoral-est contredisent ce sentiment. Griffées de calanques, elles dissimulent des criques aux eaux limpides, idéales pour les contrebandiers ne craignant pas le vide et l’escalade. Autrefois recouvert par une épaisse forêt, la main de l’homme à creuser, au fil des siècles, un paysage verdoyant et vallonné. Au nord subsistent malgré tout les reliefs du paysage sylvain d’antan. 

La Shanae, née des eaux mélangées de deux cours d’eau mineurs, chemine à travers les terres, unique rivière navigable par les longues barges ou petites péniches. Elle encercle dans ses bras la colline de Brevise. Descendant vers les plages du sud, des écluses jalonnent son parcours sinueux. Grossie par une ribambelle de petits ruisseaux, elle se jette finalement dans la mer au niveau de Leliande. Fort prisée pour l’échange des marchandises, elle ne désengorge que rarement.

Si la majeure partie de la population ouvrière se masse dans les grandes cités de Langehack, Brevise et Léliande ainsi que dans les bourgs d’Azalie et Amderran (anciennement Nokar), les gérants/propriétaires terriens aiment à cultiver leur petit fief et organisent la vie de leurs serfs autour de leur hacienda. La vie pour ceux-ci est douce et faite de plaisirs alors que leurs gens, chaque jour, triment à récolter principalement chanvre et lin, ou à cueillir les différents fruits/légumes/fleurs des grandes cultures maraichères. A Langehack, encore plus qu’ailleurs, il fait bon être bourgeois. Organisés selon leur culture principale ou profession en grandes corporations, ils tiennent d’une main de fer l’économie ducale. Ainsi réunies, leur puissance est telle que la noblesse se voit dans l’obligation de composer avec elles. A juste titre, les dirigeants de ces entités sont surnommés « Les Princes Marchands ».

Naturellement, ils existent de fait un gouffre entre les différentes classes sociales, mais comme si cela ne suffisait pas deux factions supplémentaires, au sein de la noblesse langecine, s’opposent : Ceux que nous qualifierons de « Libertins » face aux « Sages ». Les premiers, plus nombreux, recherchent le plaisir, la jouissance et la liberté par tous les moyens – Nourritures, Art, Dépenses outrancières ou Débauche -. Les seconds, quant à eux, préfèrent la recherche de la connaissance ou de la puissance par d’habiles alliances ou investissements. Généralement plus pieux, ils cultivent leurs « bonnes œuvres ». Il serait aisé pour la plèbe de croire que ceux-ci ont plus à cœur leur bien-être et, même si cela peut être le cas, cela relève souvent de la manipulation pour leurs seuls buts et profits. Via le mécénat, chacun tente de s’arroger les faveurs des artistes pour se faire bonne presse. Les joutes de bons mots entre deux ménestrels sous tutelle de nobles opposés sont monnaie courante et les rumeurs, bonnes ou mauvaises, transitent vers le peuple via des spectacles de rues multiples. Cette couche de lustre clinquant obstrue souvent la vue d’une personne impressionnable sur la misère aussi omniprésente que dans le reste du royaume. En sus, cela a l’avantage de faire illusion auprès du bon peuple en leur insufflant une certaine joie de vivre. Grâce à la faction « libertine » et son goût certain pour l’ostentatoire, teinturiers, tisserands, bijoutiers, chapeliers, perruquiers ou parfumeurs ne se trouvent jamais à court de clientèles. Nobles très exigeants et changeant souvent de goûts, les modes fluctuent rapidement aux plus grands bonheurs de grandes corporations et des commerçants. L’importance du paraître y est telle qu’on raconte que le Langehack gouverne les moindres tendances d’apparat du Royaume.

Pour protéger tout ce beau monde d’éventuelles attaques, les terres ducales disposent naturellement d’une armée et d’une flottille de navires de guerre. Suite à l'arrivée au pouvoir de la jeune duchesse, celles-ci ont été réformées afin de mieux palier au besoin du duché. De taille moindre en comparaison à la population langecine, en raison des risques d'intrusion limitées, les armées langecines ont toutefois connus un regain de puissance depuis le début du 11ème cycle.

De par leur fait de leur « rareté », il est considéré comme un honneur d’intégrer la soldatesque ou la milice. Très soudés au sein de leur compagnie, l’esprit de corps y est particulièrement important et, afin de le stimuler, une fois l’an est organisé un tournoi entre les différentes cités. En plus de créer des liens entre les différentes troupes, cela leur permet d’engranger les dons généreux de leur Seigneur en cas de victoire, mais aussi parfois en cas de défaite. A ce jour, la garnison de la capitale, plus nombreuse, cumule le plus de succès.

Cependant, il est important de rappeler que les rivalités entre les différentes factions donnent lieu à de régulières échauffourées. Aussi, en dehors des milices officielles et de l’armée, un troisième pouvoir d’hommes en arme a gagné de l’importance au fil des ans : les mercenaires. De nombreuses compagnies, plus ou moins prestigieuses, se partagent le gâteau. Souvent mieux équipés et aux mœurs plus douteuses, ils sont aussi craints qu’admirés. Leur mobilité, liberté d’action et adaptabilité en font des atouts supplémentaires non-négligeables en cas d’attaques. Pour autant que leurs différents employeurs arrivent à se mettre d’accord.

Nobles libertins ou « sages », corporations et bourgeois, artistes, armées, milices et mercenaires s’ajoutent à eux naturellement les religieux. Malgré ses allures de grand bazar permanent, Langehack taille la part belle à la religion. Comme dans le reste du Royaume, le culte de Néera y est prépondérant. Arcam, pour ses facéties et comme justification à la débauche, et Tyra, par la proximité de la mer et la crainte qu’elle inspire à tous les mortels, y sont priés avec une ferveur égale. Aucun homme d’arme digne de ce nom ne délaisserait Mogar aussi vient-il en troisième. Quant à Kyria, à part quelques autels champêtres ou forestiers de crainte de la froisser, elle est la grande laissée pour compte dans le cœur des langecins.

Principalement depuis le Voile et sous l’impulsion de la jeune duchesse, une dernière faction émerge du marasme ducal : les hommes de sciences. Réunis au sein d’un organisme nommé « Le Collège », leur unique fief se situe à Langehack-ville dans le manoir d’un noble assassiné suite à quelques affaires frauduleuses – et pas assez habiles -. Grâce aux fonds généreusement alloués par la Duchesse elle-même, ils s’organisent autour du Recteur Crispin Delray, un érudit de la quarantaine à la mine curieuse – et cireuse-. Leurs études diverses vont de l’histoire, à la médecine en passant par la religion, la magie  (théorique surtout) ou d’autres connaissances plus triviales. Pour approfondir leurs recherches, ils sont toujours à la recherche de quelques mercenaires pour des missions variées et parfois carrément suicidaires.

Carte de Langehack

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LIEUX IMPORTANTS ET CHATELLENIES

Langehack – La Cité aux Cinq portes

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A l’est de la Plaine de Brevise, engoncé entre les collines, s’étend le majestueux Lac Albano. Autour des eaux claires s’articulent les Terres Ducales. La Capitale se niche entre deux affluents de la Shanae. Accessible uniquement par plusieurs ponts larges– ainsi que quelques ponts de corde suspendus entre deux falaises pour les activités plus douteuses plus au nord – la cité, inviolée depuis des années, s’est agrandie de nombreux faubourgs au-dehors de ses murs de pierres. Un habitué pourrait s’y retrouver grâce aux différents paysages olfactifs rencontrés car, pour des raisons d’hygiène, on ne mélange pas les teinturiers avec les bouchers, les tanneurs de cuir avec les tisserands, etc. Ainsi chaque corps de métiers à l’apanage d’un quartier. Autour des Grandes Maisons des Corporations, la vie s’organise au rythme dicté par les saisons et par les marottes de la noblesse. Une fois par mois – au minimum – un des secteurs revêt des couleurs festives en l’honneur de la création de la corporation liée. Sur les rives du lac s’allongent les quais pour les différents navires de pêches lacustres ou les maisons des bateliers se disputant le marché du transport de marchandise sur la Shanae. Toute la cité, ou peu s’en faut, a recours un jour ou l’autre à leurs services.

Pour pénétrer au sein même de la cité, quatre portes – au nom des châtellenies- trouent les remparts. Les bâtiments, proches les uns des autres, forment un second obstacle naturel aux déplacements massifs. Un réseau de petites ruelles néanmoins relient les grandes artères entre elles. De nombreuses échoppes, tavernes et auberges, boutiques d’artisans renommés ouvrent leurs devantures sur les rues larges ou des places où il fait bon traîner jusqu’à tard la nuit. De nombreux étals bariolés se dressent quotidiennement encombrant parfois la chaussée. Les rixes fréquentes entre camps opposés a obligé l’édification à intervalle régulier de tours de garde.

Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans la cité, l’architecture gagne en richesse et finesse et les prix des différents commerces s’élèvent. Puis, les bâtiments s’espacent. Les temples rivalisent d’ingéniosité et de grandeurs pour attirer les fidèles. La caserne déverse son flot de gardes chargés d’endiguer et prévenir les batailles rangées. Avant d’entrer dans le saint des saints, là où se massent les manoirs privés ainsi que le parvis du château, une dernière porte – la cinquième, d’où le surnom-  demande de montrer patte blanche.

Châtellenie de Brevise

Brevis12

La principale région agricole est la plaine de Brevise. Centrale et parcourue de nombreux petits cours d’eau non-navigable, la région était sans doute par le passé un énorme marais. Asséché depuis de nombreuses années, les paysans y cultivent principalement chanvre et lin pour la confection des étoffes qui font la réputation du Duché.

Dirigée par Uthar de Brevise, vieillard avare. Il ne reste de sa descendance que sa petite fille, Isilie. On dit la famille très conservatrice. La petite Isilie, suite à l’intronisation de la Duchesse Jeanne de Sephren, rejoignit la cour et l’entourage de la jeune héritière, aux frais ducaux pour s’assurer du soutien de son grand-père.

Engoncée dans un méandre de la Shanae, la cité de Brevise domine la plaine depuis une petite colline. Une grande partie de la population des plaines ne travaillant pas de domaine agraire vit dans la basse ville autour de la colline. Les plus nantis se rassemblent entre les remparts même de Brevise. Le petit château se tient au plus haut de la colline. Les rues y sont généralement propres et bien tenues.

Châtellenie de Leliande

Lelian12

En bordure de mer, la châtellenie axe son commerce sur la culture maraichère – fruits et légume, ainsi que de nombreuses fleurs pour teinture et parfum - . Le paysage y est généralement vallonné.

Dirigée par Raoth de Lancrais et son épouse Nilda. Si Raoth est un homme de l’ombre, discret, il n’en va pas de même pour son épouse, volubile, volage et femme de cour. Au fait de tous les ragots, elle fut amie de feu Esidenir, Duchesse de Langehack.


De toutes les cités langecines, Leliande est celle qui a gardé la plus grande influence de l’invasion pharétane des siècles auparavant. Tous les grands axes de la cité débutent sur son port tentaculaire. Les bâtiments aux toits plats forment un réseau de ruelles étroites et sinueuses. Toujours peints de teintes gaies – sensées repoussé les mauvais esprits et les spectres – certains se relient entre eux pas des sortes de ponts jetés à travers la rue pour simplifier la montée des récoltes dans les greniers. Les anciennes maisons de patriciens, reconverties en comptoir commercial ou maison noble, se flanquent de quelques tourelles rondes.

Châtellenie de Tall

Tall 311

Recouverte en grande partie de forêt, la région est peu propice à l’élevage ou la culture céréalière. De nombreux bergers sillonnent la petite plaine d’Azalie et la Trouée de Tall avec leurs moutons, autre richesse de la châtellenie. Riches en gibier, elle est également un des principaux fournisseurs ducales en venaisons, cuir et fourrure pour les artisans-couturiers de Langehack. En moindre mesure, on y trouve quelques scieries et ébénisteries.

Le long des côtes, des nombreuses carrières de sables assurent la matière première suffisante aux diverses souffleries et aux artisans du verre locaux. On murmure que le château de Seigneur local est orné du vitrail chef-d’œuvre le plus impressionnant du Royaume humain.

Dirigée par le Vicomte Guilhem de Tall, homme juste mais considéré comme rustre. Récemment reconnu, son bâtard Guiche de Tall est naturellement désigné pour prendre la succession. S’étant occupée de la jeune duchesse depuis sa tendre enfance, le lien les unissant est quasi familial.

--Azalie

Azalie12

Anciennement port de pêche, la cité gagna peu à peu en importance au fil des dernières années jusqu’à devenir une cité au commerce florissant. Véritable succursale de la châtellenie, elle rassemble de nombreux artisans du verre, du bois ainsi que de nombreux pêcheurs. Le dirigeant des terres de Tall ne dispose en la cité que d’un petit manoir près de la capitainerie. Le véritable siège et fief historique du pouvoir se trouve à Tall. La croissance rapide de la cité en fait un dédale de petites ruelles sans plan de construction véritable. Les bâtiments y poussent rapidement pour satisfaire aux exigences d’habitats et commerce.

--Tall

Perchée en haut d’une colline rocheuse, la cité-forteresse est ceinte d’une muraille d’environ cinq mètres de haut. Depuis les deux entrées de la cité, deux larges avenues remontent la place principale flanquée du château du Seigneur et des deux temples principaux (Néera et Tyra). Le reste des rues et ruelles escarpées est principalement constitués d’escaliers et paliers réguliers rendant les déplacements de marchandises difficiles. Aussi, c’est sur les deux axes principaux que s’organisent les plus grands commerces et maisons bourgeoises. Le premier étage des bâtiments à colombage est généralement constitué du même type de pierre que la muraille. La cité a en effet été reconstruite dans sa totalité suite à un grand incendie, il y a un siècle environ.

Châtellenie d’Amderran

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Un peu en retrait des autres régions langecines, la châtellenie arrache néanmoins aux mines du Mont Tolfa un des produits les plus importants pour les textiles langecins : l’Alun. On y trouve également diverses petites gemmes de qualité moindre et un vieux filon d’or presque tari. Dans les différents petits hameaux le long de la mer, on trouve bien quelques pêcheurs spécialisés dans la récolte de perle.

Dirigée par Alcion d’Amderran et son épouse Aphaen, aidé du jeune et fougueux Ashal, frère d’Alcion. Très attachés aux valeurs chevaleresques, ils restent cependant assez extérieurs aux événements du Duché.

Cité portuaire bâtie sur les ruines d’une colonie pharétane, Amderran ressemble par bien des points à Leliande. Néanmoins, suite à l’éviction des Sephren à la faveur des Langehack, les marquis de Sephren y ont construit leur forteresse d’exil. Ici, on abhorre tout le faste et les manipulations langecines.

LES ARMEES LANGECINES

=== === === Suite à divers événements après sa prise de pouvoir, la duchesse manda scribes et juristes afin de ressortir les vieilles archives, les lois et traités militaires de ses aïeux. La raison ? Elle ne croyait plus pouvoir gouverner uniquement par sagesse et bonté. La violence était partout. Elle se devait de la juguler avec plus de vigueur et restaurer le lustre d’antan, les vraies raisons qui avaient hissées la double Lignée des Sephren et Langehack jusqu’aux plus hautes instances du Royaume. Bercée par les contes et légendes du pays, elle brandit bientôt haut les qualités du sang coulant dans ses veines, celui d’Arren de Sephren, marquis, héro et libérateur des Invasions Pharétanes. Puis, avec le Roi Absent, plus personne dans la cour langecine ne croyait à une aide hypothétique de ses armées en cas de conflits sur les terres de l’Aigle Sable.

Les instances militaires furent rassemblées et ils piétinèrent alors la farce étrennée sous le règne de feu Esidenir – une bêtise sur les armées, une injure crachée à la face de la noblesse – pour en revenir à des bases saines et efficaces. En piochant dans les caisses de tous les nobles décédés, droits habilement récoltés par quelques alliances habiles et analyses des arbres généalogiques qui pointaient tous la jeune Jeanne comme héritière légitime (il est bien connu que toutes les grandes lignées ont donné naissance aux plus petites), on doubla le budget alloué à la défense du territoire et à la sauvegarde des intérêts ducaux.

Pour augmenter le nombre des soldats de métiers, une grande campagne de recrutement fut lancée. Galvanisé par la vraie montée sur le trône de la Duchesse, les jeunes hommes du peuple, désœuvrés à cause des conséquences du Voile, trouvèrent vite refuge dans une carrière militaire dont le blason redoré gagnait de plus en plus les faveurs des langecins. Ils subirent de ce milieu d’an 2 jusqu’à la fin de l’an 5, un entrainement des plus rigoureux parfois guidés par quelques vétérans des armées du nord qu’on avait appâté à grand frais en leur assurant une retraite plus confortable sur les terres suderonnes plus clémentes. De plus, les miliciens les plus aptes furent sélectionnés et intégrés à ce « programme d’entrainement ».

Pour continuer les réformes, la duchesse rencontra individuellement les maîtres des différentes corporations de mercenaires du duché. De plus en plus nombreuses, faute aux distensions entre les différents nobles et bourgeois d’influence, elles disposaient de plus en plus de pouvoir au sein de la vie citadine. Chaque grande cité avait plus ou moins sa guilde locale ou une filiale de la corporation « Le Trait » - la plus puissante des Guildes de mercenaires langecins -. Après d’âpres négociations, quelques concessions de part et d’autre, un accord fut signé. Celui-ci stipulait qu’à présent la couronne langecine disposait d’un troisième ban composés de pires soudards du pays – oui contrairement à la croyance, les langecins ne font pas toujours dans la dentelle et privilégient souvent le poignard, le poison ou même l’épée pour régler un différend, mais ils préfèrent payer pour l’exécution de leurs basses œuvres plutôt que de se salir les mains -. Contre une rétribution généreuse et quelques cadeaux fiscaux, la taille des armées fut encore augmentée.

Méticuleuse, la duchesse ne négligea pas pour autant la magie et la science. Avec l’aide de son Conseiller, Recteur du Collège et ancien de l’Arcanum, Crispin Delray, elle recensa les mages susceptibles de l’aider. En échange, le Collège leur offrait la possibilité d’étudier ses archives et de peaufiner leur connaissance. Certes, elle rassembla plus de mages spécialisés dans les sorts de soutiens ou de protection que de mages offensifs, mais cela convenait parfaitement à ce qu’elle souhaitait. Il fut vite reconnu que les mages du Collège formaient un contingent particulier que la duchesse pouvait quérir en cas de besoin, avec un statut spécial du fait du financement du Collège par le pouvoir ducal.

Aigle de sang

Les Aigles de sang

Autour d’elle, la duchesse réunit les cendres de la Rose Blanche pour en faire jaillir un ordre d’élite nouveau. Au nom fleuri d’antan fut préféré un plus rigoureux et martial « Les Aigles de Sang » (en rappel des événements) parfois surnommé « Le Carré ». Dédié à la protection de la duchesse, les chevaliers, presque tous originaires d’Amderran – fief historique et refuge des Sephren – ou de Tall, respectent un code de l’honneur particulièrement strict. Seuls les plus fervents croyants – respectueux des Cinq et surtout des quatre importants à Langehack (Néera, Tyra, Mogar et Arcam) – furent choisis avec minutie. Leur Capitaine est Ashal d’Amderran, frère du châtelain d’Amderran. La création de cet ordre, la confiance accordée à la lignée d’Amderran et le retour aux valeurs défendus par ceux-ci gagna définitivement le cœur de la région à la cause de la Rosière. Revêtus d’armures complètes veinées d’or sur une gambinaison longue et noir, ils sont armés d’une lance et d’un pavois frappé de l’aigle d’or, ainsi qu’une épée. Ils sont l’Elite militaire et les petits garçons rêvent de rejoindre leur rang.



Constitution des armées

L’armée de métier se répartit, à présent, en 5 tercios, eux-mêmes divisés en deux compagnies ou banderas, puis par escadres de 25 hommes dirigées par un vétéran-officier soit un total de 2600 soldats de métiers :

-700 Piquiers : Demi-armure de plate, pique, épée

-100 « Double-Solde »: Demi-armure de plate ou armure légère, hallebarde ou épée deux mains

-1000 Chevaliers : Armure de plates pleines, cheval caparaçonné, lance de cavalerie, écu, arme contact (selon préférence, un peu de tout)

-300 Cavaliers légers : Armure légère, cheval, arc, arme de contact (selon préférence, un peu de tout)

-400 Arbalétriers : Armure légère, arbalète, épée

-50 Mages de Soutien : Sans armure, dague, bâton, spécialisé dans la magie de soutien – exhortation des troupes, brouillards couvrant et ce genre de chose, érection de murs de pierre pour juguler l’avancée ennemi en cas d’invasion de Langehack (déjà passablement labyrinthique)

-25 Guérisseur : Sans armure, dague ou bâton. Ils allient magie et sciences le plus souvent.

-25 Mages Offensifs : Armure légère ou sans armure, armes de contact souvent, spécialisé dans les sorts offensifs et de destructions.

Détails par Tercios

Epéiste

Epéiste de Langehack

Tercio de Langehack (700) (en jaune et noir)

-200 Piquiers

-50 « Double-Solde »

-300 Chevaliers (Les « Aigles de Sang » ou « Carré » sont compris dans ce nombre malgré le statut un peu à part)

-50 Cavaliers légers

-100 Arbalétriers

Tercio d’Amderran et de Tall (chacun 475) (noir et rouge – bleu et gris)

Hallebardier

Hallebardier Langecins

-150 Piquiers

-25 « Double-Solde »

-200 Chevaliers

-50 Cavaliers légers

-50 Arbalétriers

Tercio de Brevise et Leliande (chacun 425) (vert et jaune – rouge et bleu)

-100 Piquiers

-150 Chevaliers

-75 Cavaliers légers

-100 Arbalétriers

Second Ban - Miliciens

-1000 Archers : Armure légère, arc, épée.

-1300 Fantassins : Armure légère, lance de piéton, épée

-200 Servants d’armes : armure légère, lance de piéton, épée

Troisième Ban - Le Trait

Mariusz kozik 07

Archers du Trait

-1200 Soudards : Armure légère, arc ou arbalète, arme de contact (selon préférence) spécialisés surtout dans l’escarmouche urbaine.

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